Sujet :

Les sentiers éclairés!

idem
   Posté le 12-08-2004 à 01:31:59   

Les sentiers éclairés


Je me pensais seul, je me croyais un dans la foule
J'ètais un sans nombre, ma somme ne faisait qu'un
Et tu es apparue, toi qui tes voiles déroules
Dans un bruissement de soie, tu as pris mes mains.

Par les mots je t'oppose à l'abandon
De mon coeur, je t'indique les sentiers éclairés
Par l'amour naissant; Je suis don
De lumière, de vie, de liberté pour aimer.

Je bois tes paroles, comme l'eau fraiche des ruisseaux
Je bois ces mots qui éteignent en moi les feux vacillants
Je bois ces mots qui rèpandent en moi un baume nouveau
Je bois ces mots, qui murmurent le reveil des sentiments.

Laisse donc ton coeur crier ce renouveau
Comme lui saute d'humeur en fleurs parfumées
Deviens l'amant conquis à ma quête révée
De ce bonheur donné fait naître tes idéaux.

Ce bonheur rêvé je le saisis au vol d'un geste délicat
Je prends ce moment rare, entre mes doigts tremblants
Comme un enfant je n'ose pas lui murmurer mes èmois
Comme un enfant je redoute qu'il ne s'èchappe en criant

J'abolis l'ombre de tes doutes naissants
Par mon coeur de douceur
En conquêrante de tous tes bonheurs
Je t'enlève à ton monde pour te rendre vivant.

Et je renais à la vie par toi, de ton soufle cette fois
Et je crie encore la ou je me pensais muet
Je quitte les nuits aux sombres prèsages d'autrefois
Pour rentrer dans le jour ou ta lumière renait.

Mains et coeurs liés pour notre éternité
Se garder préservés de toute obscurité
Donne moi aujourd'hui ton corps pour maison
Prend le mien à l'abandon pour le mettre au diapason.

J t'offre ces mains affamées de caresses
J t'offre ce corps aux cicatrices nombreuses
Je prends ce cadeau prècieux qui me transperce
Je prends cette douceur aux formes harmonieuses.

Vis en moi par l'amour charnel
Prends de moi cette offrande éternelle
Don de vie aux nuances si belles
Dans un cri tu m'offres ton ciel.

C'est aux courbes de ton ame que vont mes gestes
Par la soie de ta peau, milles délices tendus
Dans ces baisers plein d'une fièvre qui se manifeste
Je crie cet amour qui ne peut plus être retenu.