| | | | | idem | Le Rire Tue les Microbes du Coeur | Administrateur | | 2257 messages postés |
| Posté le 08-08-2004 à 09:10:07
| COEUR PERDU La liberté c'est l'enfer Quand elle tombe sur un cœur prisonnier Enchaîné comme aux galères Au cœur de son âme sœur, de sa moitié Les chaînes se sont brisées Et mon cœur n'appartient plus à personne A quarante ans bien sonné J'ai peur qu'il ne soit perdu à jamais Refrain: Cœur à prendre, pas à vendre, à donner Un peu naze, un peu d'occase, un peu cassé Cœur en miettes, en détresse, en compote En morceaux, en lambeaux, au fond des bottes Il a aimé bien longtemps La plus belle de tous les temps Il a chanté, L'a battu pendant vingt ans Pour un amour à présent Envolé Il a eu plus que d'aucun Du bonheur au quotidien Chaque seconde Il a pleuré en silence Pour l'éternelle souffrance De ce monde Refrain: Qui voudra bien ramasser Ce petit cœur abandonné, à la casse C'est pas un cadeau ma belle Il est plein d'idées rebelles Mais hélas, il aura du mal un jour A croire encore à l'amour Si tu veux Je t'offre ce cœur perdu Qui n'aimera jamais plus Ou si peu
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| idem | Le Rire Tue les Microbes du Coeur | Administrateur | | 2257 messages postés |
| Posté le 08-08-2004 à 09:12:26
| Paroles et Musique: Renaud Séchan "Laisse Béton" Le jour se lève sur ma banlieue J'ai froid c'est pourtant pas l'hiver Qu'est-ce que j'pourrais foutre nom de Dieu J'ai pas un rond et j'ai pas l'air Sérieux Sérieux J'suis un loubard parmi tant d'autres Je crèche pas loin de la Défense J'ai l'air crado, c'est pas ma faute Mon HLM c'est pas bizance Mon pote Mon pote A 14 ans mon paternel M'a fait embaucher à l'usine 2 jours plus tard j'ai fait la belle Paraît que j'suis un fils indigne Bordel Un soir dans une rue déserte J'ai fauché une Honda 500 A un fils de bourgeois honnête Avec elle je fonce à 200 Ouais c'est chouette C'est chouette Mon copain Pierrot s'est planté Sur l'autoroute un jour de pluie Parfois je l'entends rigoler C'est sûr qu'il est au Paradis C't'enflé C't'enflé Et moi j'continue mon cinoche Au pieds de ces buildings miteux J'voudrais crever avant d'être moche J'voudrai finir comme toi mon vieux Gavroche J'suis un loubard périphérique J'en ai plein les bottes de ce bled Le France est une banlieue merdique Comme dit mon copain Mohamed Aux flics Aux flics Le jour se lève sur ma banlieue J'ai froid c'est pourtant pas l'hiver C'est drôle le bitume est tout bleu Y a ma bécane qui crâme par terre Bon Dieu Mon Dieu Oh Bon Dieu Mon Dieu Oh mon Dieu Bon Dieu Oh Bon Dieu Oh mon Dieu
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| idem | Le Rire Tue les Microbes du Coeur | Administrateur | | 2257 messages postés |
| Posté le 08-08-2004 à 09:14:24
| Paroles: Renaud Séchan. Musique: Renaud Séchan, Franck Langolff 1985 "Mistral Gagnant" Bon d'accord j'ai triché, J'ai posé l' W discrètement J' savais pas où l' placer, J' pensais pas qu' tu m' voyais, sincèrement On annule la partie si tu veux on l'oublie, on l'efface J'ai quatre cents points d'avance Et ça c'est pas d' la chance, C'est la classe Mais si t'es mon pote, tu m' laisses tricher au Scrabble Tu ramènes pas ta gueule quand tu m' vois magouiller Moi je veux juste gagner, ça m'amuse pas de jouer Si t'es mon pote, tu t' tais Bon d'accord il est tard et t'en as un peu marre des bistrots T'as beau boire comme un trou, T'arrives pas à être saoul, T'as pas d' pot Mais faut pas m' planter là, moi J' suis fait comme un rat allumé Je m'en fous arrache toi, la tournée c'est pour moi, Enfoiré Mais si t'es mon pote, tu m' laisses pas boire tout seul Et tu m' fais pas la gueule quand tu m' vois délirer J' t'offre un verre chez Ali, le dernier c'est promis Si t'es mon pote, tu m' suis Bon d'accord elle est bonne et j' vois pas C' qu'elle t' donne de plus que moi Des s'maines que tu m' délaisses pour une histoire de fesses, J' te crois pas Fait gaffe que l'amitié se laisse pas enterrer par cette peste Qu'est jalouse comme un pou, qui m' connait pas du tout et qui m' déteste Mais si t'es mon pote t'avoues qu' c'est un peu la crainte C'est pas franchement une femme, c'est pas Christine Okrent Pis elle a l'intellect plutôt près d' la moquette Si t'es mon pote, tu jettes Bon d'accord j' suis taré, Frimeur comme une voiture de pompiers C'est qu' j'ai été bercé Un peu trop près du mur, tout bébé Mais faut tout m' pardonner parc' que d'main j' peux crever, c'est la vie Jamais tu t'en r'mettrais et qu'est c' qui t' resterais comme ami Mais si t'es mon pote, tu meurs un peu avant moi J' te promets qu' toutes les s'maines t'auras des chrysanthèmes Mais tant que je suis là, n'oublie pas que je t'aime Et si t'es mon pote, tu m'aimes Si t'es mon pote tu n'aimes que moi
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| idem | Le Rire Tue les Microbes du Coeur | Administrateur | | 2257 messages postés |
| Posté le 08-08-2004 à 09:15:44
| FATIGUE Jamais une statue ne sera assez grande Pour dépasser la cime du moindre peuplier Et les arbres ont le cœur infiniment plus tendre Que celui des hommes qui les ont plantés Pour toucher la sagesse qui ne viendra jamais Je changerai la sève du premier olivier Contre mon sang impur d'être civilisé Responsable anonyme de tout le sang versé Fatigué, fatigué Fatigué du mensonge et de la vérité Que je croyais si belle, que je voulais aimer Et qui est si cruelle que je m'y suis brûlé Fatigué, fatigué Fatigué d'habiter sur la planète Terre Sur ce brin de poussière, sur ce caillou minable Sur cette fausse étoile perdue dans l'univers Berceau de la bêtise et royaume du mal Où la plus évoluée parmi les créatures A inventé la haine, le racisme et la guerre Et le pouvoir maudit qui corrompt les plus purs Et amène le sage à cracher sur son frère Fatigué, fatigué Fatigué de parler, fatigué de me taire Quand on blesse un enfant, quand on viole sa mère Quand la moitié du monde en assassine un tiers Fatigué, fatigué Fatigué de ces hommes qui ont tué les indiens Massacré les baleines, et bâillonné la vie Exterminé les loups, mis des colliers aux chiens Qui ont même réussi à pourrir la pluie La liste est bien trop longue de tout ce qui m'écœure Depuis l'horreur banale du moindre fait divers Il n'y a plus assez de place dans mon cœur Pour loger la révolte, le dégoût, la colère Fatigué, fatigué Fatigué d'espérer et fatigué de croire A ces idées brandies comme des étendards Et pour lesquelles tant d'hommes ont connu l'abattoir Fatigué, fatigué Je voudrais être un arbre, boire à l'eau des orages Pour nourrir la terre, être ami des oiseaux Et puis avoir la tête si haut dans les nuages Pour qu'aucun homme ne puisse y planter un drapeau Je voudrais être un arbre et plonger mes racines Au cœur de cette terre que j'aime tellement Et que ces putains d'hommes chaque jour assassinent Je voudrais le silence enfin et puis le vent Fatigué, fatigué Fatigué de haïr et fatigué d'aimer Surtout ne plus rien dire, ne plus jamais crier Fatigué des discours, des paroles sacrées Fatigué, fatigué Fatigué de sourire, fatigué de pleurer Fatigué de chercher quelques traces d'amour Dans l'océan de boue où sombre la pensée Fatigué, fatigué
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| idem | Le Rire Tue les Microbes du Coeur | Administrateur | | 2257 messages postés |
| Posté le 08-08-2004 à 09:17:32
| Paroles et Musique: Renaud Séchan 1988 "Putain de camion" Il s'appelait Hugues, il était pas moche Pas trop con non plus, y vivait tout seul Il avait pas la langue dans sa poche Sinon c'est sa poche qu'aurait pué d' la gueule L'avait en effet un problème sévère Qui depuis tout p'tit lui causait souci Il avait l'haleine d'un vieux camenbert Le souffle violent d'un printemps pourri Comme un gars qu'aurait bouffé du vautour Roulé des galoches à un troupeau d'hyènes Y r'foulait du goulot comme si d'puis toujours L'avait embrassé les idées d' Le Pen Ça schlinguait un peu comme une morgue en grève Comme un sac poubelle longtemps oublié Comme un poisson mort échoué sur la grève Comme une charogne au fond d'un fossé Chanson dégueulasse mais chanson profonde Chanson un peu crasse comme le monde Il aimait Julie et la Julie donc L'aimait en retour, elle qui jamais N'avait pu conquir le cœur de quiconque Accepta l'amour que le Hugues offrait La jolie Julie avait elle aussi Un problème grave, majeur et sérieux Qui depuis petite lui causait souci Elle puait des pieds - d'un seul ? non, des deux Comme quelqu'un qu'aurait marché dans la tête A Ducon-Pauwels ou à B.H.L. Comme quelqu'un qu'aurait taillé ses chausettes Dans un vieux Libé aux pages culturelles Ça schlinguait le vestiaire du Parc des Princes Comme un chien mouillé mort depuis huit jours Comme un barbecue dimanche en province Comme un maillot jaune à l'arrivée du tour Chanson dégueulasse mais chanson jolie Chanson un peu crasse comme la vie Tous les deux d'affairent le soir de leurs noces A se nettoyer ratiches et arpions Lui frotte ses dents 'vec un balai brosse Les rince au gas-oil, mange du savon Elle s'est enfermée dans la salle de bains Se nettoie les pieds au fer à souder Y verse dessus les plus doux parfums Shalimar, Opium et Ajax W.C. Arrivés au lit, malgré leurs efforts L'odeur est immonde, prenante, torride Suffocante en diable, débandante à mort Leur premier amour risque d'être un bide Il lui dit: Chérie, je dois t'avouer Mon drame impossible, ma douleur secrète Elle lui dit: “ T'inquiète, je l'ai deviné Mon amour tu as bouffé mes chaussettes Chanson dégueulasse mais chanson d'amour Chanson un peu crasse comme l'amour {2x}
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| idem | Le Rire Tue les Microbes du Coeur | Administrateur | | 2257 messages postés |
| Posté le 14-12-2004 à 15:25:27
| Paroles et Musique: Georges Brassens Je suis un voyou! Ci-gît au fond de mon cœur une histoire ancienne Un fantôme, un souvenir d'une que j'aimais... Le temps, à grands coups de faux, peut faire des siennes Mon bel amour dure encore, et c'est à jamais... J'ai perdu la tramontane En trouvant Margot Princesse vêtue de laine Déesse en sabots... Si les fleurs, le long des routes S'mettaient à marcher C'est à la Margot, sans doute, Qu'elles feraient songer... J'lui ai dit: De la Madone Tu es le portrait! Le Bon Dieu me le pardonne C'était un peu vrai... Qu'il me le pardonne ou non D'ailleurs, je m'en fous J'ai déjà mon âme en peine Je suis un voyou. La mignonne allait aux vêpres Se mettre à genoux Alors j'ai mordu ses lèvres Pour savoir leur goût... Elle m'a dit, d'un ton sévère Qu'est-ce que tu fais là? Mais elle m'a laissé faire Les filles c'est comme ça... J'lui ai dit: Par la madone Reste auprès de moi! Le Bon Dieu me le pardonne Mais chacun pour soi... Qu'il me le pardonne ou non D'ailleurs, je m'en fous J'ai déjà mon âme en peine Je suis un voyou. C'était une fille sage A bouch, que veux tu? J'ai croqué dans son corsage Les fruits défendus... Elle m'a dit d'un ton sévère Qu'est-ce que tu fais là? Mais elle m'a laissé faire Les filles c'est comme ça... Puis j'ai déchiré sa robe Sans l'avoir voulu... Le Bon Dieu me le pardonne Je n'y tenais plus... Qu'il me le pardonne ou non D'ailleurs, je m'en fous J'ai déjà mon âme en peine Je suis un voyou. J'ai perdu la tramontane En perdant Margot Qui épousa, contre son âme Un triste bigot... Elle doit avoir à l'heure A l'heure qu'il est Deux ou trois marmots qui pleurent Pour avoir leur lait... Et, moi, j'ai tété leur mère Longtemps avant eux... Le Bon Dieu me le pardonne J'étais amoureux! Qu'il me le pardonne ou non D'ailleurs, je m'en fous J'ai déjà mon âme en peine Je suis un voyou.
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| idem | Le Rire Tue les Microbes du Coeur | Administrateur | | 2257 messages postés |
| Posté le 15-12-2004 à 15:45:32
| Paroles: Renaud Musique: Khalil Chachine Fallait pas! J'ai pas inventé l'eau tiède Ni la machine à cintrer Les bananes Alors forcément ça aide Pour te r'trouver attifé D'une soutane Une cagoule du Ku-Klux-Klan Sur ta tête toute pleine de vent Tu t'distingues En faisant brûler d'l'encens Dans une cave avec des glands Frapadingues! Fallait pas? Ben ouais, j'suis comme ça J'veux un Jésus, un Krishna Pour m'éviter les faux-pas... Fallait pas? Ben ouais, mais j'ai pas l'choix J'veux un messie, un gourou Pour me protéger des coups! Et ben quoi? T'as ton patron, ton p'tit chef Ta belle-mère, ton percepteur Sur le dos T'as Jésus, Marie, Joseph Au d'ssus d'ton téléviseur En photo Chacun sa croix, sa bannière Chacun son Dieu ou son maître Son Zorro Moi j'ai trouvé d'la lumière Chez les allumés d'une secte De barjots! Fallait pas? Ben ouais, j'suis comme ça J'veux un Jésus, un Krishna Pour m'éviter les faux-pas... Fallait pas? Ben ouais, mais j'suis comme ça J'veux un messie, un gourou Pour me protéger des coups! Et ben quoi? Je voyage sans valise Sur les chemins d'la conscience Du Grand Prêtre 'Veut foutre le feu à l'église Me d'mande d'lui trouver d'l'essence Des allumettes 'Veut carboniser ses ouailles Et s'débiner, j'imagine Aussi sec J'vais lui coller une mandale Lui faire passer l'goût du crime A ce pauvr'mec! Fallait pas? T'as raison, mon p'tit gars! J'veux plus plus d'Jésus, plus d'Krishna Et j'vais arrêter l'yoga! Fallait pas! En fait t'as toujours le choix! J'veux plus d'messie, plus d'gourou Pour me protéger des coups J'ai mes p'tits bras! T'as raison mon p'tit gars! J'veux plus d'Jésus, plus d'Krishna Et tant pis pour mon karma! Fallait pas! En fait t'as toujours le choix! J'veux plus d'messie, plus d'gourou Pour me protéger des coups J'ai mes p'tits bras!
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| idem | Le Rire Tue les Microbes du Coeur | Administrateur | | 2257 messages postés |
| Posté le 11-01-2005 à 16:29:48
| Paroles et Musique: Renaud Baston! Les poings serrés au fond des poches de son blouson Angelo flippe à mort, il est encore plombé Il accuse le bon Dieu de la fatalité Mais, au fond d' sa caboche, y s' fait pas d'illusions A force de cartonner, dans tous les azimuts Des gonzesses qu'on t le cœur planté en haut des cuisses La rouquine du pressing, des minettes ou des putes Sûr qu'il a pas fini d' s'en choper des choses tristes Y rêvait d'une gonzesse qu'aurait été qu'à lui Belle comme un tatouage mais quand même intelligente Qu'il aurait pu aimer un peu comme un ami 'l'a une envie d' crever qui lui r'monte du bas-ventre. Alors ce soir, à la foire Avec deux trois lascars Il ira au baston Comme le prolo va au charbon Il ira au baston, au baston Fil'ra des coups, prendra des gnons C'est p' t'être con, mais tout est con! Les poings serrés au fond des poches de son blouson Angelo flippe à mort, il est encore viré, C'est l' quatrième boulot depuis l' début d' l'année T't' façon y s'rait barré, mais où il est marron C'est qu'y s'était promis, avant d' décaniller De s' faire le coffre fort dans l' bureau du premier Et la ;peau du p'tit chef qu'a jamais pu l' saquer Pass' qu'y rangeait sa mob' devant le box du patron Y rêvait d'un travail où faudrait pas pointer Où tu pourrais aller que quand t'en a envie Que tu f'rais par plaisir, pas pour gagner du blé Y paraît qu' ça existe dans la philosophie. Alors ce soir, à la foire Avec deux trois lascars Il ira au baston Comme le prolo va au charbon Il ira au baston, au baston Fil'ra des coups, prendra des gnons C'est p' t'être con, mais tout est con! Les poings serrés au fond des poches de son blouson Angelo flippe à mort en découvrant l' chantier Dans la turne glacée en haut du pavillon Où ses parents s'engueulent à longueur de journée Y trouve plus sous son pieu sa colec' de Play-Boy Sa mère a bazardé sa rouleuse et son herbe Son connard de p'tit frère est v'nu jouer aux cow-boy Dans sa piaule, c'est l' boxon et ça lui fout la gerbe! Y rêvait d'une famille qu'y faudrait pas subir Des parents qui s'raient pas des flics ou des curés Pour pas d'venir comme eux y voudrait pas vieillir Et pour jamais vieillir y sait qu'y doit crever! Alors ce soir au baloche Avec son manche de pioche Il ira au baston, au baston Comme le prolo va au charbon Il ira au baston, au baston Fil'ra des coups, prendra des gnons C'est p' t'être con, mais tout est con.
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