Sujet :

La force du temps

marco
   Posté le 12-03-2005 à 14:58:58   



La force du temps
Jour après jour, je m'attaquerai
À tes falaises ocrées
Vague après vague, je grugerai
Ton roc pour le façonner
Vents et marées sont mes alliés
Nous avons l'éternité
Pour venir à bout de ta dureté
Pour briser, ta rugosité
Sans arrêt, je lancerai
Contre toi, mes eaux déchainées
Ressac après ressac, je t'affaiblirai
Coup sur coup, j'émietterai
Ton cap, ta paroi, ton rocher.
Mes flots, je monterai
Contre ton promontoire pour le dégrader,
Le défoncer, l'effondrer.
Démolir tes côtes, les démanteler.
Abattre tes murs, les foudroyer,
Les fracasser, les fracturer.
Car telle est ma volonté,
Mon opiniâtreté.

marco
   Posté le 12-03-2005 à 15:00:10   



La vie
Dans le coeur de la maman,
Un nouveau battement,
Un martèlement,
Le coeur d'un enfant.

Tous les jours maintenant
La mère entend ce tambourinement
Lui indiquant que son enfant,
Est là, présent.

Cette vie qui n'a pas vu le jour,
Elle la couve avec amour,
La berçant, lui parlant,
Tout doucement.

L'enfant en elle prend de la vigueur
Son ventre de la lourdeur,
Tout son corps est pesenteur,
Son âme, profondeur.

Enfin arrive le printemps
La vie en elle veut éclore maintenant,
Dans un cri de douleur,
Elle éjecte l'enfant qui pleure,
Protestant de ces petits poumons,
D'être chassé de son chaud giron

Une nouvelle vie est née
Il faudra la protéger
L'aimer, la chérir
La nourrir, la vêtir.

Cette vie, c'est notre éternité
Notre avenir, notre passé
Elle est le gage de notre être
Notre héritage à être.

marco
   Posté le 12-03-2005 à 15:01:37   



Mon paradis
Un bruit me réveille,
Je me lève et j'observe,
Le chevreuil qui vient se désaltérer,
Il est là, paisible, dans mon sentier.

Je regarde par la fenêtre
L'astre du jour qui vient de paraître
Profitant de cette lumière, les fleurs
Se nourrissent dans cette chaleur.

Les oiseaux voltigent heureux
Sur un fond de ciel bleu
Le lac est comme un miroir
Je formule un voeu, pleine d'espoir.

Dans l'air aux couleurs de miel
J'entends les sauterelles
Devant moi un lièvre boustifaille
Dans l'herbe, il fait ripaille.

Assise sur ma galerie
Je profite de ce paradis
Admirant cette belle nature
Et l'écureuil filant à toute allure

Dans mon petit paradis
Je fais l'envie de mes amis
Mais je le donnerai volontier
Pour un seul baiser de mon fils adoré