| Dernières réponses | |  MOMENT D'EGAREMENT!
La veine bat à l’aube d’un gracile cou
Le Cœur, voleur, respire tout l’Amour du vent
Tremblent les sens, voile troublant, blanc ouragan
Le sang carmin afflue, le souffle meurt, à bout.
Les cils abaissés, le regard agenouillé
Un long frisson longe l’âme, grâce troublée
Les yeux perlent un regard en noires dentelles
Sur l’or ajouré d’une vierge gestuelle.
Pieux vent égaré, virginale bouche offerte
S’évapore vain soupirs en lèvres entr’ouvertes
Un baiser démon, élégante silhouette
Abaisse son armure, s’embrase la quête.
Egarement du plaisir, fuir et revenir
La peau fine de soie exulte sous l’emprise
Divague l’onde rebell’, frôle l’ombre exquise
Précieuse caresse accomplie pour anoblir.
Repousser l’instant pour un ultime abandon
La main Vivaldi s’envole quatre saisons
Sur les hanches rythmées, girondes et frivoles
Vibre et balance la passion à jamais folle.
Moment de l’éveil, égarement des rosées
La veine repose, nue, seule vérité
Eperdu, le corps esquisse les fins contours
Sortilèges des aveux conquis par l’Amour.
Le cri, sauveur, déploie ses ailes somptueuses
La jouissance s’emballe en larmes gracieuses
L’amour au crépuscule s’étoile secret
Le moment d’égarement oublie l’imparfait…
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