Sujet : FRANCIS CABREL | | Posté le 08-08-2004 à 09:06:17
| L'ENCRE DE TE YEUX Puisqu'on ne vivra jamais tous les deux Puisqu'on est fou, puisqu'on est seuls Puisqu'ils sont si nombreux Même la morale parle pour eux J'aimerais quand même te dire Tout ce que j'ai pu écrire Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux. Je n'avais pas vu que tu portais des chaînes À trop vouloir te regarder, J'en oubliais les miennes On rêvait de Venise et de liberté J'aimerais quand même te dire Tout ce que j'ai pu écrire C'est ton sourire qui me l'a dicté. Tu viendras longtemps marcher dans mes rêves Tu viendras toujours du côté Où le soleil se lève Et si malgré ça j'arrive à t'oublier J'aimerais quand même te dire Tout ce que j'ai pu écrire Aura longtemps le parfum des regrets. Mais puisqu'on ne vivra jamais tous les deux Puisqu'on est fou, puisqu'on est seuls Puisqu'ils sont si nombreux Même la morale parle pour eux J'aimerais quand même te dire Tout ce que j'ai pu écrire Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux. |
| | Posté le 08-08-2004 à 09:08:16
| PETITE MARIE! Petite Marie, je parle de toi Parce qu'avec ta petite voix Tes petites manies, tu as versé sur ma vie Des milliers de roses Petite furie, je me bats pour toi Pour que dans dix mille ans de ça On se retrouve à l'abri, sous un ciel aussi joli Que des milliers de roses Je viens du ciel et les étoiles entre elles Ne parlent que de toi D'un musicien qui fait jouer ses mains Sur un morceau de bois De leur amour plus bleu que le ciel autour Petite Marie, je t'attends transi Sous une tuile de ton toit Le vent de la nuit froide me renvoie la ballade Que j'avais écrite pour toi Petite furie, tu dis que la vie C'est une bague à chaque doigt Au soleil de Floride, moi mes poches sont vides Et mes yeux pleurent de froid Je viens du ciel et les étoiles entre elles Ne parlent que de toi D'un musicien qui fait jouer ses mains Sur un morceau de bois De leur amour plus bleu que le ciel autour Dans la pénombre de ta rue Petite Marie, m'entends-tu ? Je n'attends plus que toi pour partir... Dans la pénombre de ta rue Petite Marie, m'entends-tu ? Je n'attends plus que toi pour partir... Je viens du ciel et les étoiles entre elles Ne parlent que de toi D'un musicien qui fait jouer ses mains Sur un morceau de bois De leur amour plus bleu que le ciel autour |
| | Posté le 24-08-2004 à 03:54:08
| Paroles et Musique: Francis Cabrel! Je l'aime à mourir! Moi je n'étais rien Et voilà qu'aujourd'hui Je suis le gardien Du sommeil de ses nuits Je l'aime à mourir Vous pouvez détruire Tout ce qu'il vous plaira Elle n'a qu'à ouvrir L'espace de ses bras Pour tout reconstruire Pour tout reconstruire Je l'aime à mourir Elle a gommé les chiffres Des horloges du quartier Elle a fait de ma vie Des cocottes en papier Des éclats de rire Elle a bâti des ponts Entre nous et le ciel Et nous les traversons À chaque fois qu'elle Ne veut pas dormir Ne veut pas dormir Je l'aime à mourir Elle a dû faire toutes les guerres Pour être si forte aujourd'hui Elle a dû faire toutes les guerres De la vie, et l'amour aussi Elle vit de son mieux Son rêve d'opaline Elle danse au milieu Des forêts qu'elle dessine Je l'aime à mourir Elle porte des rubans Qu'elle laisse s'envoler Elle me chante souvent Que j'ai tort d'essayer De les retenir De les retenir Je l'aime à mourir Pour monter dans sa grotte Cachée sous les toits Je dois clouer des notes À mes sabots de bois Je l'aime à mourir Je dois juste m'asseoir Je ne dois pas parler Je ne dois rien vouloir Je dois juste essayer De lui appartenir De lui appartenir Je l'aime à mourir Elle a dû faire toutes les guerres Pour être si forte aujourd'hui Elle a dû faire toutes les guerres De la vie, et l'amour aussi Moi je n'étais rien Et voilà qu'aujourd'hui Je suis le gardien Du sommeil de ses nuits Je l'aime à mourir Vous pouvez détruire Tout ce qu'il vous plaira Elle n'aura qu'à ouvrir L'espace de ses bras Pour tout reconstruire Pour tout reconstruire Je l'aime à mourir |
| | Posté le 03-10-2004 à 07:48:23
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| | | | Posté le 06-10-2004 à 23:52:06
| Paroles et Musique: Francis Cabrel, G. Augier De Moussac Dame d'un soir! Dame d'un soir Je t'imagine sans effort Dame d'un soir Je te dessine Quand je m'endors Laisse faire la lumière Laisse-toi soulever doucement Ferme les yeux Dehors il pleut, un peu Tu dérives captive Vers le soleil blanc d'un nouveau jour Quelqu'un t'attend Au bout de l'océan Dame d'un soir Je t'imagine sans effort Dame d'un soir Je te dessine Quand je m'endors Les sirènes te préviennent Qu'un voilier s'approche de ton corps Plein de rubans Et de papillons blanc Pour tes ailes d'enfant Nos épaules se frôlent Nos voiles se fondent au même feu Nos corps se glissent Jusqu'aux plages d'Atlantis Les sirènes te préviennent Qu'un voilier s'approche de ton corps Plein de rubans Et de papillons blancs Pour ton ventre d'enfant Le silence immense Juste la musique de ton cœur Personne autour Que nos haleines d'amour Aquarelle, nouvelle Sur des fils de laine roses et blancs Ferme les yeux Dehors il pleut, dehors il pleut un peu, un peu |
| | Posté le 08-10-2004 à 03:50:01
| Paroles et Musique: Francis Cabrel Comme une madone oubliée! Tous les soirs, la même fille attend Sur le même square, le même banc Comme une madone oubliée, les jambes croisées Elle voyage au milieu des maisons Dans la nuit bleue des télévisions Comme les fantômes légers, les voiles de fumée On dit qu'elle a des chambres en ville On dit qu'elle dort sur le côté Qu'elle est plutôt d'humeur facile Qu'on ne la dérange jamais Qu'il y a des tas de chats qui dorment En travers sur ses oreillers Au milieu du parfum des hommes Et même si tout ça c'était vrai Au milieu des feuilles et des brindilles Elle fait son show sur talons aiguilles Elle joue son cinéma muet Elle tend ses filets Et sur les allées du square s'imprime Le pas de ses futures victimes Qui viendront s'incendier le cœur Aux étranges lueurs On dit qu'elle est l'amie fidèle De ceux qui n'osent pas parler Qu'elle connaît le chant des sirènes Qu'elle peut aussi le murmurer Qu'il y a des tas de gens qui l'aiment Et qui ne lui sourient jamais Que ce ne sont jamais les mêmes Et même si tout ça c'était vrai Quels que soient les murs qui te protègent Un soir tu te prendras à son piège Le soir où tu seras devenu Une ombre de plus Car tous les soirs, la même fille attend Sur le même square et sur le même banc Comme une madone oubliée Les jambes croisées |
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