Sujet :

Daniel_Lavoie

idem
   Posté le 28-11-2004 à 21:02:09   

Paroles: Sylvain Moraillon, Daniel Lavoie.
Musique: Daniel Lavoie, Louise Dubuc



Où la route mène!



Les bottes usées par la poussière
A trop marcher sur les cailloux
Jours aprés jours, je laisse derrière
Une ombre qui tombe à genoux.

J'ai accroché à ma ceinture
Un vieux couteau, un peu d'argent
De quoi survivre à l'aventure
Et continuer plus loin qu'avant.


Refrain


Je me laisse aller
Où la route mène
A l'oublier
Où la route mène.



J'passe dans des villages déserts
L'air est si chaud que tout se terre
Des rivières sales courrent vers la mer
Des hyènes détalent vers leurs tanières.



Le jaune est roux dans les canyons.
Ma sueur se noue avec la terre.
Dans les cabanes qu'ils se façonnent,
Des enfants jouent à faire la guerre.


Refrain


Où la route mène...


Refrain



Tard dans la nuit
J'approche d'une ville où tu m'as dit
On se r'verra peut-être ici
Où la route...
idem
   Posté le 29-11-2004 à 18:54:25   

Paroles et Musique: Daniel Lavoie

Belle!


Belle dans son cœur qui a connu tant de douleurs et de grands vents elle est toujours
Bonne malgré la vie qui n'a pas ménagé les coups malgré tout, elle est toujours
Douce dans la violence qui la déchire, trop souvent elle demeure
Tendre pour ceux qui font mourir ses enfants elle est restée belle.

Refrain

Et quand les crapules sont mortes
Elle est toujours revenue dans le cœur des petits bebés
Quand les bourreaux prennent la porte
Elle relève sa tête frisée et, quelque temps, le monde respire.

Fière dans toutes les misères de cette terre
Pauvre à en pleurer, elle est toujours
Noble dans la boue et dans l'ordure et la lâcheté qui rampe
Elle a su rester
Pure dans tout un océan de mensonges qu'on lui crache au visage
Elle est toujours belle.


Refrain


Et quand les crapules sont mortes
Elle est toujours revenue dans le cœur des petits bebés
Quand les bourreaux prennent la porte
Elle relève sa tête frisée et, quelque temps, le monde respire.
idem
   Posté le 30-11-2004 à 04:29:40   

Paroles et Musique: Daniel Lavoie



La vérité sur la vérité!



J'avais pensé qu'avec les années
J'finirais par trouver la vérité
Mais la vérité c'est qu'avec les années
J'ai moins senti l'besoin d'la trouver
Oh! les grandes pensées c'est enrichissant
Ça passe le temps
C'est bien amusant mais c'est pas payant
Si c'est pas payant c'est qu'tu perds ton temps
C'est presque gênant d'en parler

J'avais pensé qu'avec les années
On finirait par se tolérer
Mais c'est moi qui a changé ou c'est toi qui a changé
Mais on n'arrive même plus à se parler
Oh! les belles pensées, ça monte des bateaux
Ça nous fait rêver
Vivre pour toujours ton premier bec sucré
M'aimeras-tu toujours tu me l'as promis
C'est la vie en dentelles aux rebords chromés

J'aimerais bien penser qu'c'est pas aussi noir
Que toutes les rimes le laisse supposer
Y a des exceptions, y a des méchants pis y a des bons
C'est qu'des fois c'est dur d'les distinguer
Oh! les belles chansons, ça monte des bateaux
Ça nous fait rêver
Si y a quelque chose là c'est à toi d'le trouver
Si y a pas grand chose tu peux toujours danser
Mais choisis bien ton bateau avant d'embarquer
idem
   Posté le 08-12-2004 à 13:25:51   

Paroles et Musique: Louise Dubuc, Daniel Lavoie

Je suis une rivière!



Si je suis une rivière, c'est pour y porter ta barque
Si je suis un ruisseau, c'est pour calmer ta soif
Si je suis une montagne, c'est pour que tu y montes
Si je suis une forêt, c'est pour que tu t'y perdes
Si je suis un sentier, c'est pour que tu me suives
Si je suis un pré, c'est pour que tu t'y couches.

Si je suis un abri, c'est pour que tu t'y camoufles
Si je suis un lac, c'est pour que tu t'y baignes
Si je suis un jardin, c'est pour que tu t'émerveilles
Si je suis une tempête, c'est pour que tu aies confiance
Si ie suis une île, c'est pour que tu me découvres
Si je suis une grève, c'est pour que tu me foules.

Si je suis un désert, c'est pour que tu t'y chauffes
Si je suis une alcôve, c'est pour que tu t'y débauches
Si je suis un rempart, c'est pour que tu t'y accroches
Si je suis un puits, c'est pour que tu t'y penches
Si je suis un abîme, c'est pour que tu y plonges
Si je suis une blessure, c'est pour que tu me guérisses.