Sujet : Charles_ Aznavour |
| Posté le 31-10-2004 à 21:48:42
| Celui que j'aime! Celui que j'aime est un vaurien Qui chante du soir au matin Un artiste Égoïste Qui tient ma vie dans ses mains Celui que j'aime est un garçon Qui a de drôles de façons Un bohème Sans problème Qui jongle avec mes illusions Il va sans but Court les rues Tout le jour Moi le cœur lourd Je l'attends En pleurant Mon amour Celui que j'aime est un menteur Il ment des lèvres, il ment du cœur Il me blesse Puis me laisse Face à face avec mon cœur Quand je suis seule avec mes craintes Dans ma chambre sous les toits L'ennui s'accroche aux murs qui suintent Jusqu'à son retour dans ses bras Celui que j'aime est un brigand Il me traite comme une enfant Il me charme Me désarme Et se rit de mes tourments Celui que j'aime est merveilleux Quand l'amour brille dans ses yeux Qu'il m'attire Dans un rire Contre son cœur pour m'aimer mieux Moi je faiblis Je rougis Tout à coup Et j'oublie tous Mes malheurs Sur son cœur Dans son cou Celui que j'aime est un joueur Il joue mes rêves, il joue mes pleurs Et s'il triche Je m'en fiche Car il est tout mon bonheur Celui que j'aime est un voyou Qui ne possède pas un sou Mais il m'aime Et je l'aime Et du reste je m'en fous |
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| Posté le 31-10-2004 à 21:50:02
| Dans tes bras! Dans tes bras Je suis au bout du monde Dans tes bras Rien n'existe que toi Et le poids De mon corps qui t'écrase Fait naître en nous l'extase De la mort et l'amour Dans tes bras J'ai l'âme vagabonde Dans tes bras Aux flammes de ton cœur Mon bonheur Me porte au bord du gouffre De ma joie qui ne souffre Que d'un trop plein d'amour Je plane plane et je m'enivre De te rêver les yeux mi-clos J'ai tant besoin de toi pour vivre J'ai temps d'amour à fleur de peau Dans tes bras Quand le plaisir m'inonde Dans tes bras Je rêve et je frémis Quand la nuit Tu me dis à l'oreille Ces mots qui m'émerveillent Et bousculent ma vie Dans tes bras Je m'accorde une trêve |
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| Posté le 06-11-2004 à 14:39:58
| À ma femme! Quand le soc de roc de saisons Sue nos visages et sur nos fronts Aura creusé de lourds sillons De rides Quand nos enfants ayant grandi Auront abandonné le nid Laissant nos cœurs affaiblis Le vide Quand nos gestes seront plus lents Que nous verrons passé le temps Avec un air étrangement Lucide Quand nous n'aurons plus d'avenir Nous remuerons des souvenirs Terre qui ne peut devenir Aride Quand à pas lents et incertains Nous visiterons des jardins Qui comme nos fronts seront peints De givre Quand au prix de milliers d'effort Nous chercherons sans doute encore A tuer le temps déjà mort De vivre Quand nous ne serons désormais Que deux vies liées sans projet Nous ouvrirons avec regret Le livre Que nous aurons au fil des ans Écrit sur les pages du temps Ou deux mots manqueront pourtant : A suivre Quand enfin la vie parcourue Prêt a entrer dans l'inconnu Je te regarderai perdue Et blême Quand dans ton regard je verrai Que sans notre amour désormais Tes jours ne seront plus jamais Les mêmes Quand mes yeux ne verront plus rien Que ma main cherchera ta main A l'heure où parler sera un Problème Après avoir accepté Dieu Juste avant de fermer les yeux Encore une fois si je peux Je te dirai comme un adieu Je t'aime |
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